Samedi 17 mai 2014

Samedi 17 mai 2014, séance délocalisée à Limoux à l’occasion de l’exposition Marie Petiet et son temps, organisée avec le musée de Limoux et la Conservation départementale des Musées.

Matin

Rendez-vous à 9 h 45 devant le musée Petiet, 32, promenade du Tivoli.

10 h - Visite de l’exposition Marie Petiet avec Françoise Sarret, Conservation départementales des Musées (Attention ! Nombre de places limitées et visite réservée aux membres de la SESA, les participants devront s’y inscrire à l’aide du formulaire ci-dessous). Parallèlement présentation du Musée des Pianos par Mme Turetti.

La visite du Musée du Piano se fera en compagnie de Laurence Turetti (membre de la SESA) & Georges Chaluleau, auteurs du livre qui vient de sortir : Les 100 Pianos de Limoux. Alta Vita éditions, 2014. Ils présenteront leur livre consacré à l’histoire de la vie musicale à Limoux et à la collection unique en son genre en France réuni dans le musée du Piano. A la suite de la visite, ils dédicaceront leur livre à ceux qui souhaitent en faire l’acquisition.

Nous aurons aussi le plaisir d’être accueilli par Jean-Jacques Trinques, le créateur du Musée du Piano de Limoux.

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Après-midi

14 h 45 : séance mensuelle ouverte à tous, rendez-vous à l’entrée du parc de la basilique Notre-Dame-de-Marceille, en collaboration avec les Amis de Notre-Dame-de-Marceille.

  • Charles Peytavie : Les Marceille, un lignage méridional du Razès au cœur de l’hérésie.

Avant d’être le lieu d’un pèlerinage très réputé dès le XIVe siècle, Marceille près de Limoux fut au XIIe et XIIIe siècle une petite localité et un terroir très disputés qui ont donné leur nom à un lignage en vue dans le Razès. Ces chevaliers de Marceille vivaient dans l’entourage des seigneurs des grandes familles du Razès (les Alaigne, vicomtes du Razès, les seigneurs de Pieusse ou de Routier) et du Lauragais (en particulier les Laurac), fidèles aux Trencavel. Les sources inquisitoriales nous révèlent aussi leur lien étroit avec les Bons Hommes. Le conf« rencier traitera tout particulièrement du destin du chevalier Raymond de Marceille. Dans les années 1230, ce chevalier faidit ayant participé aux guerres contre Montfort, rend de nombreuses visites à Montségur. De toutes les batailles (siège de Carcassonne en 1240, expédition d’Avignonet contre les inquisiteurs en 1242) celui en qui l’historien Michel Roquebert verra l’un des »sept samouraïs de Montségur" est chargé de la défense du pog. Il choisit d’y mourir par fidélité à ses convictions religieuses sur le bûcher de mars 1244.

  • Julie Grassin Delyle : Nouveaux regards sur les décors sculptés de Notre-Dame de Marceille à Limoux, XVIIe-XVIIIe siècles

Les décors sculptés de Notre-Dame de Marceille des XVIIe et XVIIIe siècles sont riches de témoignages artistiques et d’histoire. D’or, de bois et de marbres, ces pièces remarquables que sont les retables allient le savoir-faire des artistes de la ville et de la région ainsi que la culture artistique de commanditaires érudits. L’approfondissement des recherches en archives, l’analyse stylistique des décors sculptés et l’enseignement des recherches récentes dans d’autres régions sont autant d’éléments qui contribuent à définir et à qualifier un corpus d’œuvres dont la forme est la savante osmose de matières, manières et prières.


Repas

Le repas pourra être pris sous la forme d’un pique nique ou au restaurant. La Maison de la Blanquette propose un menu à 25 € comportant une salade de gésiers, du navarin d’agneau aux olives, du bavarois aux fruits rouges, café, 1/4 vin et coupe blanquette. S’inscrire avant le 10 mai 2014 par le formulaire ci-dessous.

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