MOYEN AGE EPOQUE MODERNE [1]
L’étude conduite sur la parcelle A329 a permis de distinguer deux formes d’occupation des sols, antérieures au bâti moderne détruit durant le mois de juin 2009.
Les éléments stratigraphiques les plus anciens consistent dans trois sépultures à inhumation que l’on verra participer d’une même aire funéraire. Dans l’état des données, il restera difficile de dire si les trois corps sont les vestiges d’un ensemble originellement plus vaste (ou plus dense), ou s’ils reflètent la réalité d’une trame d’implantation originelle.
Les trois individus, autant que l’on puisse en juger au vu de ce qu’il en reste, reposent en decubitus dorsal, et sont orientés la tête à l’ouest ; aucune information ne permet de présager du type de contenant utilisé pour les dépôts. Sur le plan d’une éventuelle datation, les éléments de connaissance font également défaut. Les aménagements, néanmoins, semblent antérieurs à la seconde phase d’occupation des sols matérialisée par une série de silos enterrés.
Près de vingt fosses ont été reconnues sur le site concerné par le projet immobilier. Quatre unités ont été testées. Elles avouent des profi ls en ampoule, et des volumes qui varient entre 0,7 et 1,6 m3. Pauvres en mobiliers céramiques, les comblements révèlent pour certains la présence de déchets produits par la démolition d’architectures (galets, fragments de blocs, nodules de mortiers et d’enduits colorés). La mise en place de l’aire d’ensilage ne sera pas datée. Les condamnations, quant à elles, se trouvent associées à des terminus infléchis sur les XIVe, XVe et XVIe siècles.
Olivier GINOUVEZ, Jérôme HERNANDEZ
INRAP Méditerranée