Le 21 décembre 2019

Samedi 21 décembre 2019, 14 h 30, Auditorium de la chapelle des Jésuites à Carcassonne, rue des Etudes, entrée libre.

Conférences inédites

Alain Pignon : Etienne Laborde (1782-1865), officier et homme politique d’origine carcassonnaise au service des Napoléon.

Autour de son portrait conservé au Musée des Beaux-Arts de Carcassonne.

Etienne Laborde est né à Carcassonne le 03 décembre 1782. Très jeune engagé dans l’armée, il gravit les échelons du commandement, se met au service de l’Empereur et participent à ces principales campagnes militaires à travers l’Europe. Il se distingue tout particulièrement au combat lors de la campagne de Russie. Elevé au grade d’Officier de la Légion d’honneur le 21 février 1814, son destin bascule lorsque Napoléon le choisit sur proposition du général Cambronne pour le suivre en exil sur l’île d’Elbe. De cet épisode, Laborde fera un livre de mémoire. Présent à Waterloo, il continue sa carrière militaire, bien que rétrogradé, sous la Restauration. En 1840, il se met au service de Louis-Napoléon Bonaparte et participe avec d’autres conjurés à sa tentative de débarquement manqué à Boulogne. Il sera incarcéré pendant deux ans. En 1848, Louis-Napoléon Bonaparte élu président lui laisse son fauteuil de député de la Charente-Inférieure. Sous l’Empire, ce bonapartiste fervent sera récompensé de sa fidélité ; il est nommé gouverneur du Palais du Luxembourg.

Claude Marquié : Les ouvriers dans l’industrie textile carcassonnaise au XVIIIe siècle.

Au milieu du XVIIIe siècle, la draperie carcassonnaise produit la moitié des tissus exportés par le Languedoc en Méditerranée orientale. La fabrication est dirigée par les marchands-fabricants, entrepreneurs qui, grâce à leurs capitaux, assurent la transformation de la laine en tissus, les draps. Pour cela, de leurs hôtels, ils suivent à travers les ateliers dispersés à travers la ville la suite des travaux, réalisés par divers travailleurs qui exécutent leur tâche à domicile.
Ces drapiers dirigent la ville et les ouvriers, car ils constituent, de loin, la partie la plus riche de la société locale. Ayant étudié ce groupe par ailleurs, l’auteur consacre la présente communication aux autres éléments du circuit de production, les travailleurs manuels qui permettaient cette réalisation.