Prix Joseph Poux 2021

La remise des prix
Photo : M. Dauzat

Le prix Joseph Poux

Le Prix des Arts et Sciences Joseph Poux (du nom d’un ancien directeur des Archives de l’Aude et ancien président de la Société d’études scientifiques de l’Aude) a été créé en 1977 par le Département pour soutenir la recherche historique et scientifique dans l’Aude. Pour l’année 2021, quatre personnes concourraient avec les travaux suivants :

Les 4 manuscrits
Photo : G. Langlois
  • Arnaud Barthès : La Légion française des combattants, section de Carcassonne (1940-1944). Les yeux, les oreilles et les bras audois du Maréchal au service de la Révolution nationale. Université Paul Valéry Montpellier III, mémoire de Master 2, 163 p., 2021.
  • Maxime Chavigny : Miliciens et résistants dans le département de l’Aude au cours de la Seconde Guerre mondiale. De l’activisme politique à l’engagement armé (1933-1946). Université Paul Valéry-Montpellier III, mémoire de Master 1, 193 p., 2021.
    Le manuscrit de M. Chavigny
  • Laure Faure : Le prieuré de Prouilhe : un propriétaire foncier, XVIIe et XVIIIe siècles. Université de Tours, mémoire de Master, 230 p., 2021.
    Le manuscrit de Mlle. Faure
  • Gauthier Langlois : La véritable histoire du curé de Cucugnan. Le voyage de Blanchot de Brenas à Carcassonne et dans les Corbières en 1858. Préface de Jean Guilaine, 375 p., 2021.

Le palmarès 2021

Le Jury, présidé par Madame Carole Renard, directrice des Archives de l’Aude, comprenait notamment les personnalités suivantes : Claude-Marie Robion, historien, chef de service aux Archives départementales ; Chantale Pech-de-la-Clause, conférencière ; Rémy Pech, professeur émérite à l’Université de Toulouse ; Rémy Cazals, professeur émérite à l’Université de Toulouse ; Jean-Loup Abbé, professeur émérite à l’Université de Montpellier ; Charles Peytavie, historien, président de la Société d’études scientifiques de l’Aude ; Gérard Collin, délégué du Souvenir français-délégation de l’Aude.
Le jury, à l’unanimité, a choisi de distinguer les travaux des deux membres suivants de notre société :

  • Premier prix pour Monsieur Gauthier Langlois, pour La véritable histoire du curé de Cucugnan. Le voyage de Blanchot de Brenas à Carcassonne et dans les Corbières en 1858.
    Le manuscrit de M. Langlois
    Photo : A. Moulin
  • Second prix pour Monsieur Arnaud Barthès pour La Légion française des combattants, section de Carcassonne (1940-1944). Les yeux, les oreilles et les bras audois du Maréchal au service de la Révolution nationale.
    Le manuscrit de M. Barthès

La remise des prix

Invitation à la remise des prix

La remise des prix, initialement prévue dans le hall du Conseil départemental, a été déplacée dans le hall des Archives départementales de l’Aude. Elle s’est déroulée le 15 décembre 2022 en présence d’une quarantaine de personnes, dont Hervé Baro, vice-président du Conseil départemental de l’Aude, du personnel des Archives, de membres du jury et des représentants de plusieurs associations audoises : la Société d’études scientifiques de l’Aude représentée notamment par Michel Dauzat et Laure Viguier, l’Académie des arts et des sciences de Carcassonne représentée par sa secrétaire Arlette Moulin, Patrimoine-vallées du Cabardès représenté par Maurice Picarel, Le Centre lauragais d’études scientifiques représenté par Michel Dauzat son président et Serge Pacull son trésorier, Le Souvenir français-délégation de l’Aude, représenté par Monsieur Gérard Collin. En raison de l’interruption accidentelle des liaisons ferroviaires ce jour-là, plusieurs personnes n’ont pu être présentes et se sont fait excuser, dont M. Peytavie, président de la Société d’études scientifiques de l’Aude.

Le public
Photo : M. Dauzat

Madame Renard, directrice des Archives de l’Aude présente les deux récipiendaires. Le premier, Gauthier Langlois, est professeur d’Histoire-géographie au lycée Jules Fil, membre de la Société d’études scientifiques de l’Aude et de l’Académie des arts et des sciences de Carcassonne. Le second, Arnaud Barthès, professeur d’Histoire-géographie au collège Saint-Exupéry et au lycée Germaine-Tillon à Castelnaudary, est membre du conseil municipal de Bram, de la Société d’études scientifiques de l’Aude et du Centre lauragais d’études scientifiques. Il est l’auteur d’un mémoire intitulé La vie municipale dans le Lauragais audois au lendemain de la Libération, publié récemment par le CLES. Madame Renard poursuit en lisant les rapports du jury soulignant l’intérêt des quatre travaux présentés et des deux travaux primés.

Premier prix 2000 € : Monsieur Gauthier Langlois

Enseignant en Histoire-Géographie, médiéviste et auteur de plusieurs ouvrages et articles dont une biographie d’Olivier de Termes, Gauthier Langlois est aussi un amoureux des Corbières, région qu’il connaît bien. Abandonnant donc provisoirement les tourments du Moyen Âge languedocien, c’est au XIXe siècle que se situe son présent travail dont le but est double : restituer l’image d’un écrivain quelque peu oublié et remettre en valeur ses écrits qui témoignent de la vie et des mentalités des campagnes audoises sous le Second Empire.
L’auteur, c’est Auguste Blanchot de Brenas, juriste, poète et littérateur, largement méconnu bien que parfois évoqué par quelques érudits. L’œuvre, c’est le récit de voyage de ce dernier, à Carcassonne et dans les Corbières en 1858, publié sous forme de feuilleton dans l’hebdomadaire lyonnais « La France littéraire ».
Le texte, restituant cet étonnant périple, est intéressant à plus d’un titre. Rares sont en effet ceux qui s’aventurent à cette époque sur les mauvais chemins traversant les Corbières. Il faut alors profiter d’improbables voitures, souvent surchargées de marchandises, et bien souvent marcher à pied pour rallier des villages relativement isolés les uns des autres. On a ainsi une vision précise de l’état des moyens de transport et des chemins audois sous Napoléon III. Nombre de notations indiquent aussi l’omniprésence de l’occitan dans ce monde rural traversé, mais aussi dans les quartiers populaires de Carcassonne, ce qui déroute fortement nos voyageurs, Blanchot et son ami Félix, qui déplorent le mauvais usage du français ! Un certain nombre de portraits, précis et drôles, fournissent également des remarques sur les populations et la société audoise. Certes imprégné de stéréotypes, le regard de Blanchot nous fournit néanmoins des descriptions savoureuses, à la Balzac, où défilent des notables, des instituteurs, des curés, mais aussi des cochers et des aubergistes, jugés expansifs, curieux et parfois nonchalants.
Mais surtout, ce carnet de voyage est riche d’éléments sur ce que l’on peut appeler le « légendaire » audois. Les légendes et autres contes, rapportés par son auteur, en constituent en effet l’apport le plus original, bien avant la parution de la fameuse « Contribution au folklore de l’Aude » de Gaston Jourdanne. Imprégné du goût romantique, Blanchot nous fournit ainsi des versions de l’histoire de Dame Carcas, des traditions sur les souterrains de la Cité et de récits fantastiques sur les Mitounes, fées lavandières omniprésentes dans les villages des Corbières, où elles sont craintes à cause de leurs pouvoirs surnaturels (contrôle des sources, vol dans les airs, transformation en animal) et de leur grande beauté qui fait tourner la tête aux hommes. Mais c’est bien évidemment le célèbre « Sermon du curé de Cucugnan » qui constitue la pièce essentielle de cette collecte quasi ethnologique. Vraisemblablement entendue dans les environs de Vignevieille, mais relocalisée pour ménager les susceptibilités, il s’agit bien là de la première version de la fameuse histoire, plagiée sans vergogne huit ans plus tard par Roumanille et Alphonse Daudet, avant d’être magnifiquement réinterprétée en 1884, en occitan, par Achille Mir. C’est donc sans aucun doute à Blanchot de Brenas qu’il convient de réattribuer la paternité littéraire de cette histoire, qui fit couler par la suite beaucoup d’encre et occasionna même un procès.

Deuxième prix 1500 € : Monsieur Arnaud Barthès

Jeune historien originaire de Bram, Monsieur Arnaud Barthès a soutenu en 2020 un mémoire de Master 1 consacré à « La vie municipale dans le Lauragais audois au lendemain de la Libération (août 1944-mai 1945) ». Dans cette étude, publiée depuis par le Centre Lauragais d’Etudes Scientifiques, il s’attachait à reconstituer l’installation dans les communes des Comités Locaux de Libération et les divers mécanismes ayant permis la transition du Régime de Vichy vers la Quatrième République, à travers les problèmes de ravitaillement et l’Épuration. Travail novateur sur une période jusque-là peu étudiée de l’histoire politique audoise.
Passionné par l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et de l’Occupation, il consacre son Master 2 a une autre question laissée longtemps dans l’ombre : celle des organisations mises en place par le Régime de Vichy pour soutenir sa politique. En effet, si un certain nombre de travaux ont été consacrés depuis plus de 50 ans à l’histoire des mouvements de Résistance audois, parmi lesquels il convient de citer ceux de Lucien Maury et de Julien Allaux, le rôle des mouvements vichystes est moins souvent évoqué. Dans ce deuxième opus, il s’attache donc à retracer l’histoire de « La Légion française des combattants, section de Carcassonne (1940-1944) ». Destinée à encadrer les populations en se substituant aux partis politiques, la Légion rassemble les anciens combattants des deux guerres et les partisans de l’ordre nouveau, soutiens inconditionnels du Maréchal Pétain dans la mise en place de sa Révolution Nationale. Dès le début, elle connaît un réel succès avec la création de sections dans les quartiers urbains et les villages. Dans l’Aude, le nombre des adhérents dépasse ainsi les 30 000 à la fin de l’année 1940 et la structuration du mouvement répond aussi au souhait de certaines élites locales, ancrées à droite, de prendre leur revanche politique sur le Radicalisme d’Avant-Guerre. Étroitement liés aux autorités locales, les légionnaires entretiennent de bonnes relations et collaborent étroitement avec les pouvoirs publics. Contrairement aux idées reçues, c’est d’ailleurs dans le domaine de l’action sociale que ceux-ci seront les plus actifs, essayant ainsi de répondre aux besoins les plus pressants de la population, en relayant le Ravitaillement Général : colis aux prisonniers, placements d’enfants, restaurant communautaire, distributions alimentaires…
Néanmoins, une fois passé l’enthousiasme des débuts, les difficultés et les déceptions arrivent vite : dès la fin de l’année 1941 malgré la démonstration de force des célébrations du premier anniversaire du mouvement. Les actions de propagande peinent de plus en plus à mobiliser les troupes, troublées par l’élargissement du mouvement aux non-combattants. En février 1942, un premier basculement se produit avec la création par Darnand du SOL (Service d’Ordre Légionnaire) : véritable troupe de choc destinée à éliminer les adversaires du Maréchal. Incomprise et rejetée, cette décision provoque une première vague de démissions. L’arrivée au pouvoir de Pierre Laval en avril 1942 constitue quant à elle la véritable rupture. Une majorité refuse en effet de s’engager dans la voie de la Collaboration avec l’occupant. Les défections sont de plus en plus nombreuses et nombre de légionnaires carcassonnais ne paient plus leurs cotisations, ne participent plus aux réunions et ne portent plus leurs insignes. En 1943, ce sont les cadres qui quittent à leur tour le navire et la section végète alors jusqu’à sa disparition en août 1944, emportée dans la tourmente des évènements politiques et militaires. L’exemple carcassonnais, finement étudié par M. Barthès, a donc valeur d’exemple. Il permet en tout cas de mieux mesurer l’impact et les limites de l’adhésion à la Révolution vichyste dans le département de l’Aude.

Madame Conquet, représentant le Conseil départemental, remet ensuite à chaque récipiendaire le prix consistant en un panier de produits audois et une somme d’argent.

Aude carnet de voyage

Les quatre participants reçoivent en outre le livre Aude carnet de Voyage publié par Nathalie Louveau aux éditions du Cabardès. Les deux récipiendaires se sont ensuite exprimés.

Le discours de Gauthier Langlois

Le discours de Gauthier Langlois
Photo : M. Dauzat

Je tiens à remercier d’abord les personnes qui ont contribué à m’attribuer le prix des arts et des sciences Joseph Poux 2021 pour mon manuscrit La véritable histoire du curé de Cucugnan. Le voyage de Blanchot de Brenas à Carcassonne et dans les Corbières en 1858 : Madame Hélène Sandragné, Présidente du Conseil départemental de l’Aude représentée par Madame Maria Conquet, Vice-présidente de la Commission vie associative, sport et culture et Monsieur Hervé Baro, 1er Vice-président du Conseil départemental. Je tiens également à remercier Madame Carole Renard, Directrice des Archives départementales de l’Aude Marcel Rainaud qui a présidé le jury, secondée par Monsieur Claude-Marie Robion, chef de service aux Archives départementales, ainsi que tous les membres du jury, les présents et ceux qui n’ont pu venir en raison de problèmes de train. Je remercie encore toutes les personnes et institutions qui ont contribué à m’aider dans cette étude et en particulier Jean Guilaine, professeur au Collège de France, membre de l’Institut qui a rédigé ma préface ; le Cirdoc, les Archives de l’Aude, la Bibliothèque de Carcassonne… Je remercie enfin Monsieur Becker, proviseur du lycée Jules Fil, qui a bien voulu me libérer de mes obligations professionnelles pour cette réception et Merlin Rieu, un de mes anciens élèves de ce lycée, qui a bien voulu venir.

Un mot sur la genèse de mon travail. J’ai découvert Cucugnan et l’Aude avec des yeux d’enfants, alors âgé de 10 ans, avec mes parents et grands-parents qui m’ont donné le goût de l’Histoire, de l’archéologie et de l’ethnologie. Je pensais alors naïvement que Cucugnan se trouvait en Provence et que le sermon de son curé était une histoire sortie de l’imagination d’Alphonse Daudet. Au cours de mes études, j’ai découvert, grâce aux travaux d’Urbain Gibert, un ancien président de la Société d’études scientifiques de l’Aude, que le sermon avait été recueilli par un certain Auguste Blanchot de Brenas au cours d’un voyage dans les Corbières. Et que ce récit de voyage oublié, écrit avec beaucoup d’humour, était d’un grand intérêt :

Il était une fois deux jeunes amis, Auguste et Félix, visitant le Languedoc. Une rencontre dans la Cité de Carcassonne les pousse à explorer les Corbières, région alors inaccessible et ignorée. Dans son journal, Auguste conte avec beaucoup d’humour leurs aventures sur les mauvais chemins des Corbières. Observateur attentif, il restitue avec fidélité et talent les paysages grandioses, les rencontres avec de pittoresques personnages, les mœurs et les coutumes de cette contrée sauvage. Passionné par les légendes, il raconte les exploits de Dame Carcas contre Charlemagne à Carcassonne, les méfaits des fées lavandières qui font tourner la tête aux jeunes garçons, et le fameux sermon du curé de Cucugnan pour sauver ses ouailles de l’enfer.

Gauthier Langlois au pupitre
Photo : A. Moulin

Souhaitant faire une édition critique de ce récit de voyage devenu introuvable, je me suis intéressé à la personnalité de son auteur, Blanchot de Brenas, pour découvrir une vie qui possède tous les ingrédients d’un drame romantique ou d’un bon scénario de film : amour, secret de famille, trahison… J’en ai tiré une biographie qui permet d’expliquer les centres d’intérêt de l’auteur. Je la fais suivre d’une édition annotée et illustrée du récit de voyage et enfin d’une histoire littéraire du sermon du curé de Cucugnan. Vous y découvrirez notamment ses origines médiévales, comment Roumanille et Alphonse Daudet plagièrent Blanchot de Brenas et donnèrent au sermon une audience mondiale toujours d’actualité. Une audience qui se mesure au nombre de versions et traduction qui se montent à ce jour à près de 2000 en une centaine de langues. Ce travail se termine par une petite anthologie de textes inspirés par le sermon et l’édition annotée d’une nouvelle de Blanchot de Brenas se déroulant au Moyen Âge entre l’abbaye de Fontfroide et le Velay.

Le lutrin de Cucugnan d’Henri Cros
Une « cucugnânerie » à découvrir dans le Bulletin de la SESA

Un mot encore : depuis la réalisation de ce travail, j’ai découvert d’autres « cucugnâneries » ou produits dérivés du sermon. Parmi eux figure une nouvelle publiée après la Première Guerre mondiale par un Audois expatrié à Paris puis à Nevers. L’auteur, Henri Cros est un ancien combattant qui devient un fervent soutien du maréchal Pétain. Voilà un sujet qui se rapproche du thème de recherche de mon collègue Arnaud Barthès. Vous découvrirez cette histoire en janvier dans le tome CXXI, 2021 du Bulletin de la Société d’études scientifiques de l’Aude.

Je souhaite que ce travail soit rapidement publié pour que vous puissiez vous régaler de la lecture de ces histoires et découvrir les nombreuses révélations (ou scoops) qu’il contient. Et pour parodier la formule qui clôt les contes occitans : E cric, e crac, lo mieu discors es acabat.

Le discours d’Arnaud Barthès

Arnaud Barthès au pupitre
Photo : M. Dauzat

La parole a été cédée ensuite à Arnaud Barthès. Celui-ci remercie le Conseil départemental, le jury ainsi que son chef d’établissement. Il explique :

La Légion française des combattants (LFC) ne doit pas être confondue avec la Légion des volontaires français contre le bolchevisme. La LCF est l’organisation unique d’anciens combattants créée sous Vichy. Elle est conçue par le maréchal Pétain comme un mouvement de masse destiné à être une courroie de transmission entre le sommet et la base de son idéologie, la Révolution Nationale, exaltant le culte des valeurs traditionnelles (travail, famille, patrie). La collaboration avec les pouvoirs publics de Vichy et la surveillance de l’opinion sont des missions assignées aux légionnaires, qui deviennent les yeux et les oreilles du Maréchal.

Insigne de la LFC de l’Aude
Source : Wikipedia

À Carcassonne, l’organisation connaît au départ un franc succès (1 500 adhérents) avant de subir une profonde désaffection, liée d’une part à la création d’un service d’ordre légionnaire en janvier 1942, appendice paramilitaire de la Légion et matrice de la Milice, et d’autre part au tournant de la collaboration entamée par Pierre Laval en avril 1942, que les anciens combattants ont du mal à admettre. La Légion est donc le meilleur instrument de mesure de l’évolution du régime de Vichy, que ce soit dans son idéologie, ses valeurs, ses composantes sociologiques et même ses contradictions, en particulier à l’échelle locale d’une section comme celle de Carcassonne.

À l’issue des discours, la cérémonie se clôture par une photo de groupe et un vin d’honneur.

Les récipiendaires entourés des élus et de la présidente du jury
De gauche à droite : Hervé Baro, premier vice-président du Conseil départemental ; Arnaud Barthès, Maria Conquet, Vice-présidente de la Commission vie associative, sport et culture ; Carole Renard, directrice des Archives départementales ; Gauthier Langlois. Photo : M. Dauzat

Revue de presse