Le 20 février 2010.

  • Jacques Blanco : Les bâtiments PTT, Postes, Télégraphes, Téléphone, à Carcassonne de 1853 à nos jours.

La Poste, au milieu du 19e siècle, comptait à Carcassonne deux tournées facteurs ; en 2000, nous en avions une soixantaine. Le Télégraphe à la même époque fonctionnait avec de grosses infrastructures. Le Téléphone quant à lui subissait la modernité (ex : passage des opératrices à l’automatique). Au milieu de la première moitié du 20e siècle, le service des lignes « grandes distances » nécessitait un bâtiment tout les 50 km ! Nous en avons encore un à Carcassonne, qui a fière allure…
Les bâtiments ont évolué au cours de ces changements ; vous découvrirez les endroits qui furent occupés par la Poste, les Télégraphes et le Téléphone ou les trois ensembles, quand en 1881, ils devinrent les PTT. Ces lieux chargés d’histoire vous raconteront cette évolution avec des photos inédites. Des clichés actuels vous permettront de voir des bâtiments désaffectés qui portent encore la marque de ces institutions. D’autres vues, montreront comment ces bâtiments furent utilisés durant la seconde guerre mondiale. Enfin ce parcours se terminera avec la visite de l’intérieur des bâtiments modernes que nous connaissons et les nouvelles technologies utilisées.

  • François Ploton-Nicollet : Une victoire d’Aétius, la bataille du Mons Colubrarius (env. 438) : une proposition de localisation en Minervois.

Dans son Panégyrique en prose, composé en 438 ou, plus probablement, en 439, Flavius Mérobaude mentionne une victoire écrasante qu’Aétius, généralissime des troupes de l’Empire romain d’Occident, aurait remportée sur Théodoric Ier, roi des Wisigoths, près du Mons Colubrarius (« la Montagne aux Couleuvres »). Cet épisode a fait couler beaucoup d’encre. Tous les chercheurs qui ont envisagé la question s’accordent à penser que le lieu qui vit cet affrontement majeur se trouve dans le Sud de la Gaule, mais aucun d’entre eux n’en a jamais proposé d’identification précise. La confrontation avec une source occitane du XIIIe siècle, le Roman de Notre-Dame de Lagrasse, qui signale un Pueg Colobrar, permet d’avancer l’hypothèse selon laquelle il s’agirait de l’actuel Roc de la Garde-Roland (commune d’Olonzac, département de l’Hérault).