La revue Patrimoine N° 61 de l’été 2022

La revue Patrimoine consacre son numéro 61 daté de l’été 2022 à la nouvelle place des femmes dans les arts. Le site des éditions Midi-Pyrénéennes présente ainsi ce numéro :

La nouvelle place des femmes dans les arts
Le patrimoine, ce peut être aussi le matrimoine. Les études de genre qui analysent le sexe social nous ont beaucoup appris là-dessus. Le dossier de ce numéro sur le rôle et la place des femmes dans les arts explore quelques pistes dans le cadre régional. Nous sommes loin d’une synthèse, tant les exceptions et les difficultés sont nombreuses, chaque sujet appelant des études fines. Mais ces premières explorations s’imposent.
Pour comprendre, on mettra en valeur un fait. L’académie royale de peinture de Toulouse, créée en 1750, accueille dans sa formation les demoiselles… à la réserve du cours de dessin d’après le modèle vivant, masculin et nu. L’école des beaux-arts qui lui succède au début du XIXe siècle n’accepte que des mâles. Il faut attendre 1913 pour que la porte s’ouvre aux femmes. On mesure combien le corset rigoriste, Code civil et morale victorienne intriqués, a étranglé le sexe féminin, interdit de formation. Un système qui a longtemps tenu (jusqu’en 1968 ?) et qu’il convient d’analyser.

Le département de l’Aude est concerné par trois articles dont on peut voir la présentation ainsi que des extraits de la revue par Cameleo et que nous reprenons ci-dessous :

  • Une femme artiste à l’honneur au musée Petiet de Limoux ainsi présenté (texte de Laetitia Deloustal, photographies de Philippe Benoist-Image Bleu Sud) :

Qui connaît Marie Petiet, contemporaine de Gustave Caillebotte ? Fille et femme de peintres, l’artiste fait figure d’exception dans la peinture officielle de son temps, marquée par le naturalisme. Un musée familial garde sa mémoire et permet de mesurer la place des femmes artistes.

Photo issue de la présentation du numéro 61 via le site de l’éditeur
  • Deux rares châsses médiévales à la cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur de Narbonne (texte de Hortense Rolland, photographies de Patrick Glotain) :

Dans le trésor de la cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur sont conservés deux châsses en bois peint de la fin des XIIIe et XIVe siècles, exceptionnelles par leur technique et leur qualité.

Photo issue de la présentation du numéro 61 via le site de l’éditeur
  • Peindre la prostitution dans l’intimité de la maison (texte de Cécile Bulté, photographie de Georges Puchal) :

Une série de peintures médiévales conservées à Lagrasse raconte l’univers de la prostitution et de la corruption des mœurs à la fin du XVe siècle. Un univers où le nu féminin bien que grotesque et moraliste, s’offre à la contemplation.

Photo issue de la présentation du numéro 61 via le site de l’éditeur

.

La SESA a présenté plusieurs articles sur les plafonds peints de Lagrasse :

  • le samedi 19 novembre 2016 Gauthier Langlois, Julien Foltran, et Jean-Pierre Sarret ont présenté La maison de Bérenger Mage, viguier de Lagrasse au XIIIe siècle, et son plafond peint armorié. L’article figure dans le bulletin CXVI de 2016 et un développement plus important peut être consulté sur le site de la SESA.
  • Le 21 octobre 2017, Laura Ceccantini a traité du plafond à caissons de la maison Sibra de Lagrasse (rue Foy) peint au début du XVIe siècle et son article se trouve dans le bulletin CXVII de 2017.